Retour à l'accueil
Compte rendu précédent

Cristal + 95-3 + Midnight Express

Compte rendu suivant

Sortie du 14 Octobre 2006

Le club a changé de nom de domaine.

Venez nous retrouver sur http://scmb.cds74.org/page.php?no=196

 

Merci de votre fidélité.
Olivier Lanet

 

Redirection automatique dans quelques secondes....

11 Participants : David CANTALUPI, Christian CHARLETTY, Stéphane DALMAYRAC, Gérard GUDEFIN, Patrick GUICHEBARON, Olivier LANET, Sylvain MATRICON, Christian MORET, Patrick NOEL, Valérie MARSILLE et Thierry MARSILLE.
Objectif : Préparer l'abris du Cristal pour cet hiver, descendre au bivouac et continuer les explos des WE précédents

Untitled Document

On est encore nombreux au rendez vous PMU pour cette belle journée d'automne.
Avec les deux 4x4 il nous est facile d'arriver sur la zone, avec quelques planches prévues pour réaménager l'abris du Cristal.
D'après les sources de David, le chantier de câblage de la faille du Cristal a débuté cette semaine.

Nous croisons sur notre chemin les engins mécanique. Nous échangeons quelques mots avec les conducteurs qui vont démolir la pelouse près les étangs ; comme si la pelouse pouvait abimer les skis des skieurs...
Toujours est-il que le lapiaz disparaît de jour en jour pour laisser place à un champ insipide de graviers et de terre mélangés.

Les quelques butent en travers de la piste sont arasées !

M'enfin il s'agit maintenant de se partager le matériel à transporter à l'entrée du Cristal.

Heureusement à coté la nature est encore préservée et nous offre de magnifiques paysages :

Arrivés à la faille du Cristal, grosses discussions sur le travail réalisé.
On est tous d'accord pour dire que le chantier n'est pas terminé et que ca ne restera pas dans cet état.
Du coup on va attendre avant de poser les bâches plastiques sur le grillage et les poutres.

Le grillage s'arrête juste avant le puits d'entrée qui du coup ne sera pas protégé des chutes de neige ou de skieurs !

Il reste encore du câble et du grillage plus fin à poser :

En haut, la faille est bien ouverte et la neige a disparue. Le passage au fond de la faille serait également possible ici.
Vues d'en haut :

On se scinde en plusieurs équipes :
- Gus, hyper motivé par le 95-3 entraîne avec lui Patrick N.
- Patrick G retourne continuer l'explo du Midnight Express avec Sylvain.
- Charlot, Dav et Steph vont rester à l'entrée du Cristal pour miner le gros bloc qui gène au bout du plancher et réinstaller la perche.
- Thierry et Valérie Marsille viendront les aider dans l'après midi.
- Et avec Christian M, je décide d'aller voir si le bivouac n'a pas souffert des crues et remontera mon duvet.

Cristal

Dav fait le tir rapidement pendant qu'on se change et les débris sont envoyés au fond de la faille..
Comme on n'a pas remonté la corde d'entrée et qu'elle a été bien tonchée en haut par les projections du tir, on décide d'utiliser une autre corde pour descendre.
Et on a bien fait car plus bas la corde en place est sectionnée sur les 2/3 de son âme ! De toutes façons, avec les gels et dégels qu'elle a subi, il fallait la changer...

Il n'y a plus de neige au fond de la faille, et les blocs jetés suite au tir ont réduit le passage vers l'aval.

Voici l'arrivée de Christian au fond de la faille.

Le méandre suivant :

Il n'y a presque plus de glace au sol, et la base de puits toujours bien englacée ne présente qu'un maigre glaçon.

Par contre l'arrivée du plafond est toujours englacée et c'est une véritable cascade de glace qui débouche du méandre :

La suite se fera sans trop de problème jusqu'au bivouac.

Les gamelles sont toujours en place, callées par les pierres, sous l'affluent de la cuisine.

Une petite pause casse croûte car il est déjà 14h....

Et on va jeter un oeil à la tente, où tout est toujours en place, preuve que le méandre ne doit pas être très actif.

Bien sur mon duvet est dans le dernier sac que j'ouvre ; ce qui m'a permis de vérifier que tous les duvets sont bien secs.
Il reste maintenant 4 duvets : les 3 du club et un autre.

Je roule mon duvet dans mon kit, avec la bouffe que j'avais descendu et un kit sherpa que j'avais laissé là lors de la plongée de l'hiver passé.
Et on se prépare à la remontée. Détail sur du matériel qui a fait ses preuves : la vieille lampe à acétylène et le jumar de poitrine :

Christian à la base du puits des Anses :

Et c'est parti pour une longue remontée :

Le voilà au passage du premier fract, il est temps de ranger l'appareil photo et de me préparer !

Pour pimenter la remontée, je casse (une fois de plus) la sangle du pantin que je répare avec un bout de fil d'Ariane que j'avais sur moi. Ca tiendra jusqu'en haut.

Sortie de la traboule, au pied du puits Viennetaz :

Départ du Viennetaz :

Le petit puits entre la sortie du méandre des 2 Gus et la grande salle de -100m :

Et la montée du puits de l'oeil :

Et la montée se poursuit, puits après puits ...

Je retrouve à une base de puits la bâche que l'on avait descendu au réseau des euros. Du coup de sort mon deuxième kit pour la remonter. Et au passage j'en profite pour nettoyer les quelques bouteilles plastiques et divers détritus qui restaient depuis le secours.

Pendant que Christian s'attaque au dernier puits, je file dans les amonts voir si le ski du collègue à Gus est là.
Le gros névé sous l'A202 a bien fondu et l'on voit le ciel en haut de la faille qui est plus ouverte et plus directe ici que par l'entrée historique.
Je retrouve le ski intact et sans rayure sur les pierres, au pied du névé :

Je le laisse sur place ; on le remontera une prochaine fois...

En haut les collègues nous attendent ; il est déjà 18h30.
Voici un aperçu de la perche rafistolée et ralongée pour repérer l'entrée dans la neige



Midnight Express

Par Patrick Guicheraron

Avec Sylvain, on décide de continuer la pointe au Midnight Express, pendant que nos camarades syndiqués s'interrogent sur la conduite à tenir devant un cristal mal câblé.

" Bon alors, on se le fait ce hold-up, ou bien ? " me demande Sylvain


Apres un petit aménagement de l'étroiture (faut pas pousser, on n'est plus tout jeune…), nous repartons pour de nouvelles aventures et butons rapidement sur l'arrêt du week end dernier. Après les politesses d'usage entre spéléos bien élevés " Après vous très cher ! " " Je n'en ferais rien, foncez le premier ! " : Nous nous précipitons dans la suite du méandre vu précédemment.
Et la, bonne surprise, cela passe, d'abord en méandre (un peu) étroit

Puis, alimenté par d'autres amonts, de plus en plus gros
" On se croirait au Cristal " me dit Sylvain qui ronronne de plaisir.

Nous décidons de faire 10 mètres chacun, mais au bout d'un moment on finit par avancer de front ; Après un carrefour, Sylvain me dit " Ecoutes, on dirait le bruit des pelleteuses, on doit être sous le champ de mines, et le sol est jonché de blocs "

"Mais non " rétorqué-je, " c'est la voie de Gus qui arrive de ce petit actif, écoutes, il chante "
(GUS ): " Et nous pendant c'temps la,
On s'la mettait sous le bras,
Dans le quatre vingt quinze trois,
Y faut y mettre une croix,
Ce trou est un lavement,
C'est vraiment pas décent "

" Ha ouais, t'as raison, allez on continue, j'ai envie de pisser, on va bien trouver un puits "
Fatale erreur, Sylvain, car ce n'est pas dans un puits que tu t'épanchas, mais dans une S… de P… de trémie qui nous aspire tout le courant d'air.


Tant pis, restons optimiste, il n'y a aucune raison qu'un tel volume s'arrête aussi brutalement, la trémie est travaillable, le fond est fouillable, et nous avons laissés de nombreuses arrivées derrière nous dont certaines sont pénétrables. Tout n'est pas perdu, il y a du travail pour plusieurs équipes motivées (désobstruction, fouille, topo, équipement).
Nous décidons de ressortir, l'ami Sylvain étant un peu juste en éclairage, repassons le dit rétrécissement,
Et retrouvons nos 2 compères dont le reflexe jugulo testiculaire fonctionnait au maximum (à savoir les testicules au niveau de la jugulaire du casque, les boules quoi !)

A + pour la suite ?

 

95-3

Par Gus

<<
Le 95-3 : un cauchemar !
Il faut oublier.
De tête P15 + P8 + R3 + P7 + P15 + P15
Avec des étroitures en haut de tous les puits, et les 2 derniers puits copieusement arrosés. Les explorateurs avaient installé une bâche pour canaliser l'eau. Au fond , une étroiture infâme, sous l'eau, un peu de courant d'air soufflant.
Il faudrait peut-être revoir l'étroiture aspirante en bas du premier puits. Ils avaient commencé le chantier.

>> d'après GG

Je n'oublie pas que tu as dis en sortant du trou : "J'ai eu l'impression d'etre dans un anus" (en Gudefin dans le texte!)
Ci-joint quelques photos dont une à la demande de Patrick pour etayer ton commentaire.


A+
OL, avec des photos de Patrick G et de Christian M.

Compte rendu précédent
Retour à l'accueil
Compte rendu suivant